Brève histoire des liens entre vin et littérature : Très tôt les écrivains français se sont emparés de ce motif et la plupart du temps pour en faire l’éloge. Au XVIIe siècle, Ronsard et Du Belley célèbrent le vin. À cette époque, boire et manger font l’objet d’un raffinement croissant et la littérature se fait l’écho de ces changements. C’est à la même époque que le moine bénédictin Dom Pierre Pérignon invente le champagne. Ce breuvage devient alors le vin des élégants des raffinés. Toute l’œuvre de Rabelais dont le nom du personnage Pantagruel signifie l’assoiffé, contre la quête de la « Dive bouteille », de « l’oracle de la dive bouteille » à laquelle il faut s’abreuver, métaphore de la connaissance dont il faut se repaître. Toutefois, on trouve également dans la littérature des pages savoureuses raillant l’ivresse des valets comme chez Molière au XVIIIe siècle, mais elles restent minoritaires. Quant à l’illustre Montaigne, il est bien le seul à ne pas comprendre les saveurs d’une douce ivresse. Au XIXe siècle fleurissent les portraits de l’artiste en alcoolique comme chez Verlaine, fameux consommateur d’absinthe ou encore chez Rimbaud. Dans leurs cas, l’ivresse et l’expérience de la création se confondent, l’alcool participe au processus littéraire. L’ivresse est ici magnifiée. En 1781, Louis Sébastien Mercier dans Tableau de Paris développe l’idée que seuls les artistes savent savourer les grands vins et ils les invitent à fréquenter les plus fortunés afin d’accéder à leurs caves qu’ils ne savent apprécier à leur juste valeur. Le lien entre Lire l'article
En 2019, ce sont 14% des vignobles français reconnus en conversion et/ou certifiés bio. Véritable phénomène de consommation, la surface de vignobles bio a doublé en l’espace de huit ans. La France s’affiche alors 3ème sur le podium mondial de la production du vin bio, derrière l’Espagne et l’Italie. Une démocratisation de taille, alors que la production ne cesse d’être impactée par les changements climatiques.